Cette année encore Patty Moll et son team « Aqua-Diving » ont organisé cet événement qui a atteint le nombre record de 250 bénévoles. L’aura et la détermination de Patty ont fédéré un nombre considérable de personnalités avec des profils très variés et des provenances dépassant largement le pourtour du Lac Léman.
C’est sur le long de la zone côtière se situant entre les Bains des Pâquis et le Pont du Mont-Blanc que la totalité des bénévoles se sont répartis les tâches les plus diverses. Les embarcations et les plongeurs ramenant les objets, retirés de l’eau, à des points sécurisés de la côte afin que d’autres travailleurs les récupèrent et organisent leurs transports au centre de tri provisoire. De là, des objets en tous genres, séparés par catégories et pesés, sont acheminés au centre de récupération cantonal.
Le Conseil d’État et le Conseiller Administratif de la Ville de Genève représentés par Messieurs Mauro POGGIA et Guillaume BARAZZONE étaient tous deux présents pour la cérémonie de clôture. Je représentais, pour ma part, la section Apnée de la « FSSS » (Fédération Suisse des Sports Subaquatiques). C’était ma première participation au nettoyage Annuel du Lac.
Effort partagé avec deux apnéistes de l’ACG (Apnea Club Genève), Nadia SARTORETTI et Marina RUTA.
Cette coopération me conforte dans l’idée, qu’un événement organisé et mené par un groupe de personnes conscientes de la nécessité de mener un telle action, aura toujours un impact positif sur l’environnement ; Cela, quel que soit l’envergure de l’activité en question. Ce ne sont pas tant les 22 tonnes de déchets qui ont été extraits du lac en 26 ans qui sont remarquables. En effet, au regard des volumes colossaux, de détritus et encombrants divers, déversés dans l’environnement par les sociétés humaines, cette quantité extraite peut paraître dérisoire.
En revanche, la constance avec laquelle cet événement a été organisé année après année et le nombre grandissant de personnes, entreprises et autorités officielles qui s’impliquent dans ce projet, démontrent la conscience qu’ont un nombre croissant de citoyens de l’importance de protéger notre environnement.
Il faudrait pourtant dépasser l’action symbolique et prendre individuellement la part qui nous reviens dans ce défit ou se joue certainement la survie, toutes espèces confondues, du mondes qui nous entoure.
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